Ce dimanche nous avions une bien belle journée d’automne, bien ensoleillée, quoiqu’un peu fraà®che (il faisait 4 °C en milieu de matinée). Comme dans beaucoup de massif forestiers franciliens, en général facilement accessibles et aux allées bien aménagées et balisées, de nombreux joggeurs, VTTistes et autres promeneurs du dimanche parcouraient la forêt régionale de Ferrières, située en Seine et Marne. On y rencontrait même un photographe amateur de nature, qui y « promenait » son appareil photo, histoire de capturer quelques images d’automne… 😉
Sur le bord d’une des allées de cette forêt de Ferrières, quelques petits champignons poussaient sur une vieille souche d’arbre, recouverte de mousse humide, de quelques coques de chà¢taigne, et de feuilles mortes…
La lumière à contre jour permettait ici d’éclairer par transparence les feuilles mortes et les champignons, mais sous cet angle de vue, elle créait également des reflets parasites dans l’objectif. Le pare-soleil de l’objectif ne suffit pas toujours, et la parade dans cette situation a simplement consisté à se servir d’un objet (j’utilise en général une simple feuille de papier, une carte, voire ma main) pour protéger l’objectif de la lumière directe du soleil et éviter ces reflets, tout en faisant attention à ce que ce pare-soleil improvisé n’apparaisse pas dans le cadre… C’est du système D, mais c’est efficace… Cette photo de champignons a été prise à main levée avec une vitesse d’obturation de 1/15° de secondes, ouverture f9 en grand angle, et la sensibilité poussée à 640 ISO, en utilisant un filtre polarisant.