Tout ceux qui tiennent un site Internet, un blog, un forum, ou même ont une boà®te e-mail, passent à un moment ou un autre par la case spam (ou pourriels comme le disent de faà§on si poétique nos cousins riverains du Saint-Laurent) ! Entre les pseudo-produits permettant d’améliorer sa virilité d’un côté, et les arnaques ou attrape-nigauds en tout genre de l’autre, nous subissons tous depuis de nombreuses années ces pollutions numériques.
Le plus ennuyeux est que la pollution engendrée par ces spams n’est pas que virtuelle.
Le raisonnement est simple : je viens par exemple d’ouvrir mon blog, et de passer une bonne dizaine de minutes juste pour vérifier qu’aucun message réel ne s’était retrouvé parmi le bon millier de spams qu’a très efficacement filtré ces derniers jours mon fidèle Askimet (un anti spam intégré à WordPress). J’ai passé 5 ou 6 mn dessus, et même si je ne le fais pas systématiquement, cela me prends quand même en cumulé un peu de temps tous les mois.
Multiplions maintenant ce temps passé par le nombre de personnes qui comme moi doivent filtrer leur dossier spam, activité ô combien rébarbative mais pourtant nécessaire pour tout ceux qui, consciencieusement, veulent s’assurer que leur filtre anti-spam n’a pas par erreur capturé un message important. Ajoutons-y la bande passante ponctionnée sur les serveurs par ces millions de spams qui se déversent chaque jour aux quatres coins du web (selon cette étude, jusqu’à 95% des e-mails transitant sur le web seraient des spams !!!). Maintenant calculons la consommation électrique totale nécessaire pour faire tourner ce grand bazar !
Sans avoir les chiffres, il y a des chances pour qu’ils soient tout sauf négligeables…