Coquelicots au bord d’un champs de blé dans Yvelines (78).
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Coquelicot
Le débat dans Paris pour ou contre la construction de nouveaux immeubles de grande hauteur redevient d’actualité, avec le dernier projet de la tour « Triangle », proposé par les architectes Herzog et de Meuron, et présenté hier par le maire de la capitale, Bertrand Delanoà«.
De mon ancien métier (localisation d’outils de cao), j’ai gardé une sensibilité certaine à l’esthétique des oeuvres architecturales contemporaines (tours de la Défense, quartier de la BNF, gratte-ciels à New-York ou Toronto…). Si je laisse de côté le débat sur l’utilité réelle de certains projets quelque-peu démesurés, je pense par exemple aux 800 mètres (!) de la tour Burj Duba௠dans les Emirats Arabes Unis, je reste admiratif devant les défis relevés par les ingénieurs chargés d’ériger -durablement- de telles structures. Cependant, même si en France nous n’en sommes pas encore arrivés à ces excès, quand il s’agit de transposer ces concepts de constructions verticales à la vie de tous les jours, je réalise rapidement que je suis pas un fanatique de ces constructions de grande hauteur, et à moins de n’en avoir vraiment (mais vraiment) pas le choix je reste réticent à l’idée d’habiter au 25° ou 50° étage d’une cage à lapin en béton…  C’est peut être un peu moins gênant quand il s’agit de bureaux mais cela nous donne quand même des paysages et environnements qui, à tout point de vue, finissent par perdre… leur dimension humaine.
Faut-il encore construire des tours dans Paris ? La réponse est mitigée, quand je pense justement aux grands ensembles comme ceux du XIII° arrondissement,  qui font partie de mon paysage quotidien (voir photo ci-dessus, prise depuis ma fenêtre). D’un côté  ces constructions peuvent s’intégrer avec plus ou moins de bonheur dans le paysage parisien, et amenènent aussi à se poser quelques questions (concernant entre-autres la gestion du risque incendie, le confort perà§u par les occupants, le coà»t d’entretien, l’ombre portée sur les immeubles voisins…). De l’autre il y a bien un besoin croissant en surface pour les logements et bureaux, et justement la surface disponible pour la construction n’est pas extensible à l’infini… du moins sur le plan horizontal. Si on ajoute qu’il semblerait -à ce que j’ai pu à plusieurs reprises lire ou entendre- que la concentration des habitations dans les villes aie un impact environnemental et énergétique plus faible qu’autant d’habitations éparpillées en rase campagne,  la construction verticale peut finir par apparaà®tre comme une solution… Reste cependant aux architectes à éviter les erreurs du passé (syndrome de la cage à lapin dont je parlais plus haut) et à réussir à allier esthétique, fonctionnel, confort, et l’indispensable respect de l’environnement. Une sacré équation pas si évidente que cela à résoudre…
Justement, pour revenir à ce projet de tour triangulaire, qui par certains aspects me rappelle les pyramides de la Grande-Motte dont on aurait modifié l’échelle, celui-ci a le mérite de faire preuve d’originalité et d’esthétisme. Reste à savoir ce qu’en penseront, une fois la construction terminée, tant le voisinage que les occupants…
Les chaos rocheux de la forêt de Fontainebleau, un endroit prisé des amateurs d’escalade ou des promeneurs du dimanche…
Chênes et bouleaux poussent entre les roches grayeuses de la forêt de Fontainebleau.
Aujourd’hui, 22 septembre à 15H44Â TU, est le jour de l’équinoxe d’automne pour notre hémisphère nord. Jour et nuit auront alors exactement la même durée, avant que les journées ne se raccourcissent telle une peau de chagrin.
Cette année l’automne s’est annoncé avec les premières fraicheurs matinales de mi-septembre, et ses nombreux dégradés de couleurs qui commencent à apparaitre aussi bien dans nos rues, parcs et jardins, que dans nos forêt, bois et campagnes. Une véritable explosion de couleurs pour ces paysages, qui vont évoluer du vert foncé à l’orange, en passant par toutes les nuances de vert clair et de jaune. L’automne est aussi une saison oà¹, la course de l’astre du jour descendant progressivement sur l’horizon, les ombres finiront par s’allonger, rendant le tout tellement photogénique.
Ayons tout de même une petite pensée pour les habitants de l’hémisphère sud, pour lesquels l’équinoxe d’automne est signe de… début de printemps. 😉
Automne