Un après-midi de fin d’automne dans un parc. Les arbres sont quasiment tous effeuillés, laissant entrevoir les ramifications complexes de leurs branches. La lumière de l’astre du jour est déjà rasante en cette saison. Mais c’est au moment du coucher de soleil que les ombres des arbres s’allongent le plus sur la pelouse du parc. Quelques feuilles mortes sur l’herbe qui n’ont pas encore été ramassées rappellent qu’elles y sont tombées il n’y a pas bien longtemps…
Ombres rasantes d’un coucher de soleil d’automne dans un parc
Cette photo est réalisée dans un parc au moment où le soleil se couchait derrière la canopée des arbres situés en arrière plan. Cadrer la photo avec un tronc d’arbre pile en face du soleil, pour masquer ce dernier, permet de mettre en valeur ces ombres portées ainsi que les troncs et branchages effeuillés des arbres, tout en laissant deviner la lumière douce et chaleureuse de ce soleil couchant. Cette heure tardive permet comme toujours de profiter d’un ciel teinté de rose et d’orange en arrière plan.
Petite balade automnale dans la forêt de Ferrières, en Seine et Marne, au cours de laquelle je suis tombé sur un petit étang, l’étang de la Planchette, aménagé au 19 ° siècle, sur lequel se reflète un petit pont en bois reliant la berge à un petit îlot situé au centre de l’étang.
Un pont en bois se reflète à la surface de l’étang
Un petit pont se reflète dans l’eau d’un ruisseau par une des dernières journées d’un bel été indien. La surface miroitante de ce ruisseau commencera bientôt à se couvrir de feuilles mortes, après que les arbres qui le surplombent aient commencé à revêtir leur belle robe d’automne…
Ce dimanche nous avions une bien belle journée d’automne, bien ensoleillée, quoiqu’un peu fraîche (il faisait 4 °C en milieu de matinée). Comme dans beaucoup de massif forestiers franciliens, en général facilement accessibles et aux allées bien aménagées et balisées, de nombreux joggeurs, VTTistes et autres promeneurs du dimanche parcouraient la forêt régionale de Ferrières, située en Seine et Marne. On y rencontrait même un photographe amateur de nature, qui y « promenait » son appareil photo, histoire de capturer quelques images d’automne… 😉
Sur le bord d’une des allées de cette forêt de Ferrières, quelques petits champignons poussaient sur une vieille souche d’arbre, recouverte de mousse humide, de quelques coques de châtaigne, et de feuilles mortes…
Des champignons sur une vieille souche d’arbre, forêt régionale de Ferrières (Seine et Marne)
La lumière à contre jour permettait ici d’éclairer par transparence les feuilles mortes et les champignons, mais sous cet angle de vue, elle créait également des reflets parasites dans l’objectif. Le pare-soleil de l’objectif ne suffit pas toujours, et la parade dans cette situation a simplement consisté à se servir d’un objet (j’utilise en général une simple feuille de papier, une carte, voire ma main) pour protéger l’objectif de la lumière directe du soleil et éviter ces reflets, tout en faisant attention à ce que ce pare-soleil improvisé n’apparaisse pas dans le cadre… C’est du système D, mais c’est efficace… Cette photo de champignons a été prise à main levée avec une vitesse d’obturation de 1/15 ° de secondes, ouverture f9 en grand angle, et la sensibilité poussée à 640 ISO, en utilisant un filtre polarisant.
C’est un matin d’automne, la brume qui vient de se lever vient de déposer des myriades de fines gouttelettes d’eau à la surface d’une pelouse tondue à ras. Promeneurs du dimanche ou joggeurs passent sur cette pelouse détrempée, sans pour autant remarquer tous les détails de ce microcosme qui s’étend à leur pied…
Le soleil se reflète sur les fines gouttelettes d’eau déposées sur des brins d’herbe par la rosée
Appareil photo posé à même le sol, le soleil qui passe à travers toutes ces gouttes d’eau renvoie vers la lentille de l’objectif une multitude de reflets…
C’est le petit matin, je me balade autour de la place de l’à‰toile, à l’heure de pointe un jour de semaine. Tandis que les douces lueurs de l’aube teintent de dégradés mauve et rose un ciel d’automne bien couvert, les véhicules de toutes sortes circulent autour d’un Arc de Triomphe encore endormi et imperturbable face à ce défilé quotidien et incessant. Voitures, deux-roues et camions tentent se frayer un chemin dans cette jungle mécanique où règne en maître la loi du plus fort : des véhicules de la fourrière, garés sur le bord de la place, démarrent en trombe tous gyrophares allumés, s’imposant aux autres véhicules pour traverser en un éclair la Place de l’Etoile, probablement pour aller retirer un véhicule mal garé plus loin sur les Champs Elysées. Un gros camion poubelle arrive un peu plus tard sur la place, klaxonnant de manière ininterrompue, accélérant et freinant brutalement, manœuvrant de façon intimidante pour inciter les petites citadines, qui progressent non sans peine dans ce chaos, à « bien vouloir » lui céder le passage… Puis c’est au tour de véhicules officiels, de grosses berlines Citroën noires aux vitres teintées, gyrophares bleus allumés et sirènes hurlantes, de traverser rapidement cette place. Une jungle urbaine où s’effacent bien trop souvent les notions de courtoisie et de respect de l’autre, une place synonyme de cauchemar pour de nombreux automobilistes… et leurs assureurs…
La Place de l’Etoile et l’Arc de Triomphe sous les lueurs de l’aube
N’ayant pas pris de trépied avec moi, l’appareil photo est posé sur la souche d’un arbre au bord de la place de l’Etoile. La sensibilité ISO réglée sur le minimum (100 ISO), et l’objectif fermé à f18, me permettent malgré une ambiance déjà très lumineuse d’exposer ce paysage de jungle urbaine au capteur de mon Nikon pendant deux petites secondes. Deux secondes, ce n’est pas grand chose, mais quand tout est constamment en mouvement dans une scène, cette vitesse d’exposition est suffisante pour « effacer » du paysage les objets en mouvements, ne laissant apparents que les phares des véhicules, lesquels dessinent alors de belles trainées lumineuses, presque fantomatiques. L’Arc de Triomphe et les pavés de la Place de l’Etoile quant à eux, de par leur immobilité, sont les seuls éléments à rester visibles dans cette composition. Et comme par magie ce paysage de jungle urbaine finit par reprendre l’aspect tant apprécié d’un Paris romantique de carte postale….