Photo du jour : Le Pont du Gard, reflet de 2000 ans d’histoire

Cela faisait bien huit ou dix ans que je n’avais pas eu l’occasion de visiter ce magnifique monument romain inscrit sur  la liste du Patrimoine Mondial par l’UNESCO. Un chef d’Å“uvre qui est la preuve indiscutable du génie et du savoir faire des architectes et ingénieurs de la Rome antique qui, il y a plus de 2000 ans, ont édifié ici  ce pont-aqueduc superbement conservé. Le Pont du Gard a su traverser les siècles et résister aussi bien à  des périodes d’abandon ou de dégradations qu’aux crues parfois importantes de la rivière qui coule à  ses pieds : le Gardon.

Le Pont du Gard

En savoir plus :

Carnet de Voyage : un week-end à  New York

(article publié en février 2009, édité en mai 2016)

New-York est parait-il la destination privilégiée des franà§ais au pays de l’Oncle Sam. Ce n’est pas étonnant, après tout d’un point de vue historique la plupart des immigrants des XIX° et XX° siècles qui arrivaient d’Europe entraient aux Etats-Unis par le port de New-York. New York a ainsi toujours été plus ouverte au vieux continent que d’autres grandes villes américaines. New York est une ville unique en son genre aux USA, cultivant le mélange des genres et des cultures, une ville qui ne dors jamais, toujours en pleine effervescence. Cette ville est souvent prise comme symbole de la démesure américaine, avec notamment ses forêts de gratte-ciels plantées au début du XX° siècle. On l’adore ou on la déteste, mais dans tous les cas cette mégapole laisse pas indifférents ses visiteurs. Continuer la lecture de « Carnet de Voyage : un week-end à  New York »

Grands Canyons dans les Cévennes

Bien que plus modestes par leur taille, les Gorges de la Jonte en plein coeur des Cévennes (Lozère) ont par moment l’allure d’un Grand Canyon verdoyant, creusé patiemment au fil des millénaires par la Jonte dans la roche calcaire. Une rivière de montagne difficilement accessible, protégée par d’imposantes falaises abruptes, qui terminera sa course dans le Tarn  au niveau des villages du Rozier et de Peyreleau. C’est au même endroit que prend fin un autre canyon verdoyant, les Gorges du Tarn : vallée bien moins encaissée que les Gorges de la Jonte, mais également plus longue et sinueuse, que de nombreux touristes vont parcourir à  la belle saison sur une route au tracé tout aussi torturé, juste avant de profiter d’une promenades en barque ou canoà« au départ de Ste Enimie ou de La Malène.

A elles-deux, les Gorges du Tarn et de la Jonte cernent le plateau calcaire du Causse Méjean, le séparant notamment du Causse Noir au sud, et du Causse du Sauveterre au nord.

Les Gorges de la Jonte, une vallée aussi encaissée que verdoyante.

Promenade dans les Gorges de Franchard

Les Gorges de Franchard sont un des lieux les plus fréquentés de la forêt de Fontainebleau. Un site qui a été aménagé par endroits pour le préserver de l’érosion due au passage incessant des nombreux promeneurs. Le parking, accessible depuis la D301, est situé à  côté de bà¢timents de l’ONF, et de nombreux panneaux vous y présenteront le circuit de promenade, ainsi que des détails très intéressants sur l’histoire, la géologie, la faune ou la flore de la forêt de Fontainebleau. On trouve également à  proximité deux réserves biologiques, dont une réserve biologique intégrale o๠l’accès et l’intervention de l’homme ne sont pas permis.

Départ en direction de la roche qui pleure pour un peu plus de deux heures de promenade (je prends mon temps… et des photos, le circuit pouvant en réalité être fait en à  peu près 1h). J’entame cette petite balade sur les platières, entre chemins sableux et rochers gréseux. En cours de route je longe de nombreuses petites mares bordées d’herbe jaunie sur un sentier qui surplombe le chaos rocheux au dessus des Gorges de Franchard. Aux chênes ou bouleaux effeuillés succèdent des résineux bien verts, tandis qu’au sol s’alternent fougères et bruyères. Par endroit entre les failles séparant deux gros blocs de grès, quelques marques peintes à  même le roc symbolisent les circuits destinés aux amateurs de varappe qui viennent pratiquer leur passion de la grimpe sur l’ensemble du massif de Fontainebleau. Sur la fin du sentier des platières, le circuit de promenade bifurque sur la droite vers un escalier de caillebotis protégeant de l’érosion la pente de sable. Mais je descend plutôt sur la gauche, par un sentier pavé de pierres taillées dans le grès,  en direction des Gorges de Franchard et de la Route Amédée. Celle-ci est barrée à  mi-chemin : la zone est interdite d’accès en raison de roches instables sur ces pentes sableuses. Je continue donc sur la route des Gorges de Franchard en passant non loin de l’Antre des Druides. La brume, le quasi silence et le froid environnants contribuent à  donner une ambiance presque mystérieuse à  ce lieu. Je fais un petit détour jusqu’au carrefour St Mégrin, o๠se trouve un Séquoia géant qui, avec son écorce brun rougeà¢tre et ses branchages denses et bien verts, détone un peu avec les chênes ou hêtre effeuillés en cette fin d’automne. Petite pause assis sur le banc à  proximité du Séquoia, puis je reprends la promenade pour passer à  côté de la Mare aux pigeons , située à  quelques centaines de mètres du parking.

Platières et chaos rocheux au dessus des Gorges de Franchard

Photo du jour : prairies humides en forêt de Sénart

C’est un après-midi de fin d’automne, je me gare sur le parking du carrefour du Chêne d’Antin, pour une petite promenade le long des routes forestières qui quadrillent la forêt de Sénart. Les grands chênes ont tous perdus leurs feuilles qui crissent encore sous les pas, tandis que les fougères en sous-bois arborent des couleurs allant de l’orange au rouge sombre. Je passe à  côté de plusieurs mares et zones humides après avoir contourné un vieux chêne qui me contemple avec sagesse du haut de ses cinq siècles, et rencontre quelques promeneurs à  la recherche de champignons, assez rares en cette fin de saison. Puis je finis par tomber sur des prairies humides, grands espaces qui contrastent avec le confinement des routes forestières traversées plus tôt. Le ciel est nuageux et laisse filtrer de temps à  autres quelques gouttes de pluie, puis voilà  enfin une courte éclaircie, c’est le moment de sortir mon reflex:

Prairie dans la forêt de Sénart

Photo du jour : à‰tang du Grec et du Méjean

L’étang du Méjean, souvent subdivisé plusieurs zones (le Méjean à  l’ouest, l’étang de Pérols à  l’est, et l’étang du Grec au sud, lequel est séparé des deux autres par le canal du Rhône à  Sète), est photographié ici depuis la route reliant la station balnéaire de Carnon à  celle de Palavas-les-Flots. Ces étangs sont situés à  quelques kilomètres seulement de Montpellier. Ainsi, malgré la proximité de cette grande agglomération urbaine, cette zone lagunaire séparée de la mer par le lido (cet étroit cordon sableux sur lequel ont été bà¢ties Carnon et Palavas), a pu conserver un certain aspect sauvage, avec une flore, composée de marais saumà¢tres, et une faune très riches. Le nord de l’étang comprend des espaces naturels protégés, situés sur la commune de Lattes (sur la rive d’en face sur cette photo). Et lorsque vous passerez à  proximité de cet étang, vous aurez de grandes chances d’y apercevoir quelques flamands roses

à‰tang du Méjean

Photo du jour : Eaux vives dans les Vaux de Cernay

J’avais découvert cette vallée vendredi dernier, et bien apprécié le calme et la sérénité de ce lieu, en plein coeur de la Haute Vallée de Chevreuse…  Lundi fut une bien belle journée d’automne, très ensoleillée. C’était l’occasion de retourner faire une petite balade dans les Vaux de Cernay, et de reprendre une bonne bouffée de nature à  moins d’une heure de Paris.  En amont, le ru des Vaux coule tranquillement, serpentant au milieu des marais des Vaux de Cernay, pour finir sa course dans l’étang de Cernay. En aval de la digue, au niveau du moulin des Cascades, l’eau de l’étang prend de la vitesse, se frayant un chemin entre les rochers de grès des Cascades et rochers des Vaux de Cernay. Des eaux vives et bouillonantes et un chaos rocheux facilement accessibles à  partir du parking (le long de la D91) en aval du Petit Moulin, o๠se trouve un escalier puis un ponton en bois permettant d’enjamber roche glissante, ruisseau et bourbier. En remontant le cours du ruisseau on atteint rapidement l’étang de Cernay pour arriver ensuite au niveau de l’Abbaye des Vaux de Cernay moins de deux kilomètres en amont. Plus en amont, passé l’abbaye et son étang, le sentier devient plus étroit, marécageux ou glissant le long du tortueux ruisseau. Mais vous pouvez éviter cette partie en montant sur le plateau (en empruntant le GR1), à  travers le bois des Cinq cent arpents,  pour ensuite redescendre vers le ruisseau au niveau du pont de Grandval.

Quelques informations utiles :

  • un des meilleurs moments pour profiter de ce lieu est certainement l’automne, o๠chênes, bouleaux, ou chà¢taigners vous donnent un magnifique paysage multicolore.
  • attention aux rochers qui sont humides et … glissants.  Je parle en connaissance de cause, j’ai manqué de m’y casser le cou -et mon matériel photo- dans une mémorable gamelle, ce qui ne m’était pas arrivé depuis bien longtemps 😉 .
  • ce sentier est par endroit un peu bourbeux, bien que restant pratiquable car bien aménagé, mais comme toute balade en nature oubliez tongues et escarpins et préférez de bonnes chaussures de marche voire ici une bonne paire de bottes.
  • Y accéder avec Google Maps : Vaux de Cernay / Cernay la Ville

Cascades et ruisseau bouillonant dans les Vaux de Cernay, en plein coeur du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse (forêt domaniale de Rambouillet)