La protection de l’environnement au quotidien…

Beaucoup sont ceux -et j’en fait partie- qui tentent de partager leurs trucs et astuces ou autres gestes écologiques pour que nous puissions tous dans notre quotidien réduire notre empreinte écologique. Il est toujours intéressant de partager de bonnes idées sur le sujet, tout comme de faire un rappel utile de certaines règles de bon sens que notre bonne vieille société de consommation de masse nous a souvent amené à  oublier (je m’inclue également dans le lot) !

Parmi ces nombreuses sources d’infos, j’ai envie de citer un site qui a le mérite de lier l’utile à  l’original : Ekolo[Geek]. Vous y trouverez régulièrement de nouveaux gestes écologiques, empreints pour beaucoup de bon sens, et superbement illustrés.

L’adresse  :  www.ekologeek.org

Am-stram spam ! Une pollution pas seulement virtuelle…

Tout ceux qui tiennent un site Internet, un blog, un forum, ou même ont une boà®te e-mail, passent à  un moment ou un autre par la case spam (ou pourriels comme le disent de faà§on si poétique nos cousins riverains du Saint-Laurent) ! Entre les pseudo-produits permettant d’améliorer sa virilité d’un côté, et les arnaques ou attrape-nigauds en tout genre de l’autre, nous subissons tous depuis de nombreuses années ces pollutions numériques.

Le plus ennuyeux est que la pollution engendrée par ces spams n’est pas que virtuelle. Continuer la lecture de « Am-stram spam ! Une pollution pas seulement virtuelle… »

Bonne année 2009 !

ciel-provencal-052008 a été pour Photo-Paysage.com et sa version anglophone Landscape-Photo.net une année record, avec un nombre de visiteurs uniques cumulés qui a passé la barre symbolique du million (1.062.851 visiteurs uniques pour être exact). Une nouvelle fois, merci à  tous pour votre fidélité, ainsi que pour les centaines de messages d’encouragements que vous m’avez envoyés ou postés dans le livre d’or en cours d’année.

2008 est une année o๠j’ai doublé le nombre de photos publiées dans la galerie de Photo-Paysage.com, et j’espère bien pouvoir vous apporter en 2009 bien d’autres photographies de nature et de paysages.

2008 a aussi été une année de changement pour nous tous. Tout d’abord l’éclatement de la bulle financière, et la dure chute de l’économie qui lui a succédé. Une crise économique qui n’en finit pas, que beaucoup continuent encore à  se « prendre en pleine poire » (!) et qui ne peut qu’être source de beaucoup d’inquiétudes. Mais une crise qui peut aussi être une opportunité inespérée d’améliorer un système économique bancal, avare autant de bon sens que d’humanité. Un sacré changement aussi avec l’élection de Barack Obama à  la tête d’un pays au passé esclavagiste, tout un symbole… Une élection américaine également source d’espérance quand il s’agira de lutter en 2009 contre une autre crise, écologique celle-là ,  avec ce nouveau président américain doté d’un peu plus de ce bon sens qui manquait tant à  l’équipe précédente.

Justement, beaucoup prédisent que 2009 sera une année charnière pour pouvoir protéger notre environnement et réagir efficacement aux changements climatiques : en fin d’année à  Copenhague le monde décidera -ou pas- de se doter des moyens nécessaires à  la lutte contre le réchauffement climatique. Espérons donc que ces dirigeants politiques sauront cette fois faire les bon choix, dans notre intérêt à  tous !

D’ici là , je vous souhaite à  toutes et tous une excellente année 2009 ! 😀

Les Etats-Unis et l’écologie : l’exemple par l’absurde !

Les Etats-Unis ne sont paraà®t-il plus le premier pollueur de la planète, depuis que la Chine leur aurait rafflé une première place peu enviable (ce qui n’est pas une surprise, puisque l’industrie chinoise ne fait que répondre, pour l’essentiel, à  la demande toujours croissante des pays occidentaux… USA en tête 🙁 ). Cela ne veut pas dire pour autant que les USA polluent moins, loin de là , ni que leur gestion de l’environnement se soit réellement améliorée.

On peut bien entendu espérer que la courbe de la pollution et des nuisances environnementales aux Etats-Unis s’infléchisse après l’arrivée à  la tête de la première puissance mondiale d’un homme apparamment doté d’un peu plus de bon sens que son prédécesseur. Mais Barack Obama reste un homme politique, et quelques soient ses convictions il devra, s’il souhaite gérer la crise environnementale, composer avec la crise financière & économique d’un côté, et les lobbys industriels de l’autre… Rien n’est donc gagné d’avance.

Et le travail que devra(it) accomplir le nouveau gouvernement américain sur ce sujet est énormissime, car justement c’est souvent aux Etats-Unis que l’on peut trouver de parfaits exemples… de ce qu’il ne faut surtout pas faire.

On peut ainsi citer en exemple la gestion de l’eau dans la ville de Las Vegas. Une ville o๠tout est synonyme de démesure, construite au beau milieu d’un désert particulièrement aride et oà¹, pour attirer des touristes toujours plus nombreux, on consomme des quantités d’eau phénoménales pour arroser abondamment pelouses, golfs, piscines, ou fontaines… en pompant l’eau du lac Mead, seule ressource aquifère de la région. Le hic est qu’une étude publiée en début d’année estime que si la consommation ne diminue pas, ce lac serait totalement asséché d’ici 2021 (voir cet article). Et comme ces réserves d’eau sont sur le déclin, eh bien la solution toute trouvée par l’administration locale est de construire un aqueduc géant sur 500 kilomètres pour assécher une autre région à  l’est du Nevada. Qu’importe si cela ruine quelques cowboys et surtout risque d’endommager définitivement l’équilibre fragile d’une région entière. Il faut fournir toujours plus d’eau à  la capitale du jeu et ne surtout pas faire fuir les clients des casinos ! Ainsi si on résume la politique de la Water Authority locale(*), l’eau n’appartient à  personne, donc ils peuvent en faire ce qu’ils veulent ! 

Mais les exemples sont nombreux, et une image est toujours plus parlante qu’un long discours : je vous invite à  faire un tour sur le site de Télérama, et de prendre le temps de regarder les images aériennes prises par le photographe Alex MacLean  (voir aussi les autres photos publiées le site d’Alex MacLean, en anglais). C’est terrifiant d’absurdité non ? 

Le sens du business et le bon sens sont loin d’aller de pair ! 

 

(*) ce qui m’a fait réagir et est à  l’origine de ce billet est le  documentaire VU DU CIEL, « Défendre l’eau, c’est défendre la vie »  de Yann Arthus-Bertrand (réalisé par  Pascal Plisson et Xavier Lefebvre). J’avais été effaré, pour ne pas dire choqué, par l’attitude totalement irresponsable de l’administration en charge de la gestion de l’eau dans le Nevada…

Réchauffement climatique : il n’y a pas que le CO²…

Lorsqu’on fait allusion aux gaz à  effets de serre produits par l’activité humaine et qui influent sur l’évolution climatique que tout le monde connaà®t, nous pensons tous au dioxyde de carbone (CO²), émis entre autres par nos véhicules, nos centrales électriques (pour celles qui fonctionnent à  partir d’énergies fossiles telles que pétrole, charbon, gaz…), les chaudières utilisées pour chauffer nos habitations, etc… Mais il y a aussi bon nombre d’autres gaz produits par l’homme qui agissent sur l’effet de serre. Parmi eux, on trouve par exemple le méthane (CH4), produit notamment de l’industrie agricole (conséquence des engrais azotés, « pets » des bovins, etc…), et qui a un effet sur le climat environs 20 fois plus important que le CO².  D’autres gaz on aussi leur effet, et le petit dernier à  ajouter à  la liste et dont la communauté scientifique sait depuis peu quantifier la présence dans l’atmosphère : le gaz NF3 (trifluorure d’azote), qui aurait un effet 17.000 fois plus « réchauffant », excusez du peu !!!  Phénomène encore plus préoccupant si l’on sait que la quantité de NF3, qui a été estimée à  5400 tonnes, progresse de 11% par an. Petit calcul rapide, 5 400×17 000=l’équivalent de 91 800 000 tonnes de CO²…

On n’a pas fini d’entendre parler de réchauffement climatique.

(source Notre-planete.info)

De nouvelles tours pour Paris ?

Un des ensembles d'immeubles d'habitation du XIII° arrondissement parisien.

Le débat dans Paris pour ou contre la construction de nouveaux immeubles de grande hauteur redevient d’actualité, avec le dernier projet de la tour « Triangle », proposé par les architectes Herzog et de Meuron, et présenté hier par le maire de la capitale, Bertrand Delanoà«.

De mon ancien métier (localisation d’outils de cao), j’ai gardé une sensibilité certaine à  l’esthétique des oeuvres architecturales contemporaines (tours de la Défense, quartier de la BNF, gratte-ciels à  New-York ou Toronto…). Si je laisse de côté le débat sur l’utilité réelle de certains projets quelque-peu démesurés, je pense par exemple aux 800 mètres (!) de la tour Burj Duba௠dans les Emirats Arabes Unis, je reste admiratif devant les défis relevés par les ingénieurs chargés d’ériger -durablement- de telles structures. Cependant, même si en France nous n’en sommes pas encore arrivés à  ces excès, quand il s’agit de transposer ces concepts de constructions verticales à  la vie de tous les jours, je réalise rapidement que je suis pas un fanatique de ces constructions de grande hauteur, et à  moins de n’en avoir vraiment (mais vraiment) pas le choix je reste réticent à  l’idée d’habiter au 25° ou 50° étage d’une cage à  lapin en béton…  C’est peut être un peu moins gênant quand il s’agit de bureaux mais cela nous donne quand même des paysages et environnements qui,Â à  tout point de vue, finissent par perdre… leur dimension humaine.

Faut-il encore construire des tours dans Paris ? La réponse est mitigée, quand je pense justement aux grands ensembles comme ceux du XIII° arrondissement,  qui font partie de mon paysage quotidien (voir photo ci-dessus, prise depuis ma fenêtre). D’un côté  ces constructions peuvent s’intégrer avec plus ou moins de bonheur dans le paysage parisien, et amenènent aussi à  se poser quelques questions (concernant entre-autres la gestion du risque incendie, le confort perà§u par les occupants, le coà»t d’entretien, l’ombre portée sur les immeubles voisins…). De l’autre il y a bien un besoin croissant en surface pour les logements et bureaux, et justement la surface disponible pour la construction n’est pas extensible à  l’infini… du moins sur le plan horizontal. Si on ajoute qu’il semblerait -à  ce que j’ai pu à  plusieurs reprises lire ou entendre- que la concentration des habitations dans les villes aie un impact environnemental et énergétique plus faible qu’autant d’habitations éparpillées en rase campagne,  la construction verticale peut finir par apparaà®tre comme une solution… Reste cependant aux architectes à  éviter les erreurs du passé (syndrome de la cage à  lapin dont je parlais plus haut) et à  réussir à  allier esthétique, fonctionnel, confort, et l’indispensable respect de l’environnement. Une sacré équation pas si évidente que cela à  résoudre…

Justement, pour revenir à  ce projet de tour triangulaire, qui par certains aspects me rappelle les pyramides de la Grande-Motte dont on aurait modifié l’échelle, celui-ci a le mérite de faire preuve d’originalité et d’esthétisme. Reste à  savoir ce qu’en penseront, une fois la construction terminée, tant le voisinage que les occupants…


~~~ Que d’eau ~~~

Certains l’auront noté, l’eau est souvent présente dans mes photographies : paysage côtiers, paysages lacustres, fleuves ou rivières, voire simple mare aux canards. Avec ses reflets, transparences, jeux de lumières, et couleurs variées, l’eau que ce soit en milieu naturel ou urbain est un élément esthétique et photogénique, c’est certain. Mais même si on l’oublie parfois l’eau représente un peu plus que à§a : à§a n’a rien de nouveau, mais on peut rappeler que l’eau est un support nécessaire à  la vie dans son ensemble (ne constitue-elle pas jusqu’à  90% de certaines de nos cellules ?). L’eau est également un matériau nécessaire à  un industrie qui en est très -trop- gourmande. Recouvrant les trois quart de la surface du globe, elle paraà®t inépuisable. Pourtant l’eau, et à  fortiori l’eau potable, est une ressource répartie inégalement dans le monde et qui se raréfie dans certaines régions, avec le florilège de problèmes sanitaires que cela implique. Quand elle est moins rare, elle s’avère souvent polluée, ce qui est le cas par exemple de nos nappes phréatiques, et bien entendu de nos fleuves lesquels charriant leurs alluvions pollués vont à  leur tour souiller nos vastes océans. Vastes, mais pas assez pour empêcher que métaux lourds, produits chimiques divers et variés, et mêmes multiples particules de plastiques en suspension entre deux-eaux, absorbés par planctons et poissons, chaà®ne alimentaire oblige, ne finissent par atterrir… dans notre assiette.

Un retour à  l’envoyeur en quelque-sorte, qui donne un peu à  réfléchir…

 

 

La Seine et le Pont Neuf à  Paris en automne
La Seine à  Paris.

Qui dirait en voyant ce superbe paysage que ce fleuve, comme beaucoup d’autres, charrie nombre de polluants qui finiront tôt ou tard dans l’Atlantique. Une pollution des océans qui a un niveau tel qu’elle relègue par comparaison les marées noires et autres dégazages à  de simples -mais télégéniques- épisodes anecdotiques…