A Noà«l, offrez des piles rechargeables avec les jouets

Noà«l c’est dans quelques jours, et nos charmants bambins vont retrouver leurs cadeaux au pied du sapin… La plupart d’entre eux seront des jouets made-in-china qui réclameront des piles pour pouvoir fonctionner. Pensez donc à  utiliser des piles rechargeables pour ces jouets, ce choix s’avèrera plus économique, plus écologique, et même permettra aux enfants de jouer plus longtemps, car la plupart piles rechargeables durent plus longtemps que les piles alcalines classiques 😉

Quant aux piles livrées avec les jouets, qui sont de faible puissance et qui ne dureront pas très longtemps, pensez à  ne pas les jeter etÂ à  les rapporter dans un point de récupération de piles usagées…

Lire l’article précédent sur le sujet

Au rebus les fax ?

Dans la série réflexions écolos, j’ai envie aujourd’hui de parler du fax. Cet appareil qui nous a rendus à  tous de fiers services avant l’apparition de l’email a t il encore sa raison d’être, et surtout peut on encore se permettre de l’utiliser ? Il y a en effet un problème récurrent dans le fonctionnement de la grande majorité des fax : une consommation inutile -et évitable- de papier. En effet, pour envoyer un courrier par fax, il faut d’abord l’imprimer, avant de le passer dans le lecteur du télécopieur, pour que ce même courrier soit réimprimé chez le destinataire. Au total deux impressions pour un courrier qui aurait pu dans la plupart des cas être envoyé par email ou par voie électronique.

Bien entendu, on peut encore opposer le fait que le fax est plus sà»r que l’email, qu’il permet d’envoyer un document signé, etc… Pourtant des technologies alternatives et peu couteuses existent déjà  : envoi par email d’un document pdf si on veut un courrier proprement mis en page, utilisation de signatures numériques ou de services de recommandés électroniques si on souhaite signature du document et fiabilité, etc… Et puis si on souhaite vraiment envoyer un fax, il reste la solution un fax électronique : lors de la réception chez le destinataire, il n’est pas imprimé mais enregistré sous forme d’un document pdf. Cette dernière solution n’est pas nouvelle, déjà  au début des années ’90  un bon vieux modem 33,6K permettait d’envoyer et recevoir des fax sans utiliser une seule feuille de papier ! A méditer donc… Et de penser mettre votre vieux fax au rebus… pardon au recyclage… 😉

Pollution sur fond d’écran automnal

PollutionUne fois n’est pas coutume, j’ai envie de pousser un bon petit coup de gueule, qui me démange depuis quelques temps. La goutte qui a fait déborder le vase ? Lors de ma petite promenade le long de la Marne le mois dernier, j’ai eu la désagréable surprise de tomber -encore une fois- sur une décharge sauvage en bord d’un champs. Fréquemment, on trouve dans ces décharges des gravats divers, des appareils électroménagers, et de plus en plus des déchets électroniques. Ce sont ces derniers qui me gênent le plus, car ils sont parmi les plus polluants, notamment les tubes cathodiques, puisque certains peuvent polluer avec leurs métaux lourds plus de 50 mètres cubes de terre. Sur cette décharge c’étaient, parmi les déchets divers, plusieurs vieux moniteurs 14 ou 15″, complètement désossés, tubes cathodiques défoncés, qui s’éparpillaient sous quelques chênes sur un tapis de feuilles mortes… Habituellement, j’ai tendance à  détourner le regard (et l’appareil photo…), préférant n’immortaliser sur la pellicule ou le ccd que ce qui est « photographiquement correct« , mais là  le dégout et le ras le bol étaient trop forts…

Ce n’est pas nouveau de trouver des décharges sauvages un peu partout le long de nos routes de campagne, ou cachées discrètement au fin fond d’une forêt ou d’un ravin… Je me souviens déjà  il y a une dizaine d’années lors de mon service militaire, nous avions étés réquisitionnés pour nettoyer les abords d’une départementale dans la région de Nà®mes, et c’étaient plusieurs tonnes de détritus divers et variés qui avaient été ramassés en une seule journée… C’était déjà  écoeurant, et pourtant à  l’époque je me sentais bien moins concerné par les problèmes environnementaux…

On peut cependant se faire la réflexion suivante : quelle peut être la raison pour que quelqu’un aie envie d’aller à  perpette pour vider discrètement ses ordures ? Pas pour le plaisir d’une balade champêtre, j’en doute fort. La raison serait plutôt à  chercher du côté du portefeuille : déposer ses déchets dans une décharge n’est pas gratuit, à  fortiori des déchets polluants. Et lorsque c’est gratuit, il faut être motivé pour accéder à  la décharge, certaines communes allant par exemple jusqu’à  donner accès gratuitement à  leur décharge seulement 1 fois par semaine le samedi entre 15h et 15H30 (!) Bravo ! Autant je suis d’accord sur principe du « pollueur payeur », autant je pense qu’il est encore plus important d’inciter et permettre à  tout un chacun, aussi bien particuliers, qu’artisans et entreprises, de se « débarrasser » dans de bonnes conditions de leurs déchets en vue de leur dépollution et de leur recyclage… Dans la réalité, on se retrouve avec un système qui continue à  décourager les pratiques respectueuses de l’environnement, et des déchets électroniques qui continuent à  polluer terres agricoles et nappes phréatiques… 🙁

Le vélib, un P/paris écolo !

En voilà  une initiative intéressante de la Ville de Paris : mettre à  disposition des parigots une ribambelle de vélos ! Bon, je crains quand même que le Vélib ne devienne rapidement victime de son succès : je pense notamment à  la disponibilité des vélos sur les zones de forte affluence. De toute faà§on, j’ai réservé ma carte d’abonnement, car je suis bien décidé à  essayer la traversée de Paris… à  bicyclette !

Un superbe site de photos de nature…

Le web regorge de sites créés par des passionnés de la photo, de la nature, voire des deux. Parmis ces sites, certains sortent vraiment du lot, et c’est le cas de celui créé par Cédric Girard : Aube Nature. De superbes images du Parc Régional Naturel de la Forêt d’Orient, exposées dans une interface plus que soignée, et le tout sous fond de message de sensibilisation à  la beauté fragile d’une nature qu’on ne peut que vouloir protéger après avoir parcouru ce portfolio. A voir absolument !