Les calanques de Cassis photographiées à la nuit tombante depuis la route des crêtes de Cap Canaille.
Les calanques et la baie de Cassis
Voici une photo de la belle calanque d’En Vau, qui inaugure un nouvel album dans la galerie photo : les calanques de Cassis. D’autres photos seront rajoutées dans les prochains jours dans cet album aux couleurs de Provence…
Calanque d’En Vau
Situées entre Marseille et Cassis ces calanques provençales, qui sont souvent associées par erreur à la Côte d’Azur voisine, sont difficilement accessibles par la terre, et un bon équipement équivalent à celui utilisé pour de la marche en montagne (chaussures de randonnée, carte, eau…) est souvent recommandé pour emprunter les sentiers parfois escarpés et abrupts. L’accès à ces sites naturels protégés, aussi beaux que fragiles, est règlementé (il est d’ailleurs conseillé de contacter la Préfecture des Bouches du Rhône avant d’y partir en randonnée). Ainsi lorsque je m’y suis rendu ce mois d’août la circulation sur les sentiers était limitée au créneau de 6h à 11h du matin, mais il peut -par exemple– être totalement interdit d’y accéder en période de risque d’incendie accru (sècheresse, ou vent supérieur à 40km/h). En vous rendant sur ces sites sauvages, pensez à ne laisser sur place aucun déchet, et évidemment camping, feu et cigarettes y sont strictement interdits.
Un très bon moyen de découvrir ces calanques est aussi de le faire par la voie maritime : de la calanque de Port Miou à celle de Morgiou, en passant par celles de Port Pin, En Vau, de l’Oule, Devenson, de l’Oeil de Verre, et de Sugiton, les croisières partant du port de Cassis. Vous pourrez ainsi admirer calanques et falaises tranquillement assis à bord du bateau, certains vous permettant même de découvrir les fonds marins. Cela dit, en pleine saison armez vous de patience au guichet sur le port de Cassis, mais la beauté des calanques vaut bien un peu d’attente… 😉
Enfin, si vous prenez vous même un bateau, pensez à ne mouiller qu’au dessus des bancs de sable afin de préserver les herbiers de possidonies, ces forêts aquatiques vitales pour la faune sous-marine, notamment pour leur apport en oxygène, ainsi que pour leur rôle de refuge et de réservoir de nourriture pour de nombreuses espèces.
Il n’y a heureusement pas que des routes goudronnées sur les Grands Causses: ce chemin ne vous mènera probablement pas jusqu’à Rome, mais vous invitera plus simplement à chausser vos chaussures de randonnée pour une bonne balade dans les grandes plaines du Causse Méjean.
Le Causse Méjean, au coeur du Parc National des Cévennes (Lozère)
Dernier vestige témoignant de la présence des moines bénédictins au XII ° siècle à Ayres, à proximité du village de Meyrueis, ce pont -presque millénaire- reliait alors le Causse Méjean à l’ancien prieuré de St Martin des Ayres (prieuré qui disparut lors des guerres de religion). Comme beaucoup de ponts à l’époque, il fallait pour le traverser acquitter d’une taxe de péage, d’un montant de six liards, d’où le nom qui lui est resté. Ce qui est admirable, outre la beauté de ce vieux pont de pierre, c’est sa qualité de conception (et probablement aussi un entretien régulier) qui lui a permis de traverser les siècles et résister aux crues de la Jonte…
Le pont des six liards, Ayres (Meyrueis / Lozère)
Croissant de Lune photographié à la tombée de la nuit depuis les gorges de la Dourbie, à proximité du village de Nant en Aveyron.
Croissant de Lune à la tombée de la nuit.
Un très beau lac artificiel de 28km de long au beau millieu du Massif Central, et situé à cheval sur les départements du Cantal et de la Lozère. C’est par ailleurs sur un des bras de ce lac, au dessus des gorges de la Truyère, que passe le célèbre viaduc de Garabit.
Le lac de barrage de Grandval
Photo prise au bord du cratère du Puy Pariou, dans la chaine volcanique des Puys (Auvergne).
Cratère volcanique du Puy Pariou