Je viens de mettre à jour quatre belles photographies d’automne, prise dans le Vaux de Cernay (forêt de Rambouillet), au bord du Ru de Vaux. Ces quatre photos sont dorénavant disponibles dans une résolution de 2406 x 1600 pixels (fonds d’écrans HD).
Cliquez sur chacune des photos ci-dessous pour afficher la version haute définition de ces fonds d’écrans.
Des feuilles mortes en automne sur les rochers au bord d’un ruisseau (Vaux de Cernay, Forêt de Rambouillet)
Ci-dessus, l’appareil photo était posé directement sur les rochers, au niveau des feuilles mortes. Diaphragme fermé à f22 + grand angle étaient nécessaires pour capturer ce très beau paysage d’automne sous cet angle de vue original qui lui donne tout son intérêt.
Un ruisseau en automne : le Ru de Vaux
Là aussi, l’appareil était posé sur un rocher, n’ayant pas utilisé de trépied pour cette photo, diaphragme fermé également à f22.
Le Vaux de Cernay en automne, parcouru par un joli ruisseau
Le même ruisseau photographié d’un peu plus haut, debout sur un rocher qui le surplombait, afin d’avoir une vue d’ensemble de cette scène automnale.
Automne dans la forêt de Rambouillet, le soleil transperce les feuillages dorés
En s’éloignant du Ru de Vaux, il y a toujours cet ambiance magique d’automne, les rayons du soleil passant à travers le feuillage couleur or, les troncs des arbres dessinant de belles ombres sur les rochers recouverts de mousse et le tapis de feuilles mortes qui recouvre le sol de la forêt.
Voici une photo prise l’automne dernier dans la forêt de fontainebleau. Appareil photo posé à même le sol sur la mousse humide, cet angle de vue atypique met en valeur ces très beaux lichens aux bleu-verts, entremêlés de mousses, brindilles et autres aiguilles de pins. Des détails intéressants et insoupçonnés du sol de nos forêts, auquel en général on ne prête pas attention quand on fait une balade en forêt.
Toute une série de photos similaires ont été ajoutée au cours de l’automne dernier dans l’album dédié à la forêt de Fontainebleau.
Le sol humide de la forêt en automne
Cette image du sol de nos forêts en automne fait par ailleurs un très bon fond d’écran. La version haute définition de cette photo est accessible à partir de ce lien : Le sol humide de la forêt en automne.
Le noir et blanc utilisé dans la photographie de paysage peut être une solution pour éliminer l’effet de voile atmosphérique bleuté qu’il n’est pas toujours possible d’éviter ou de supprimer, que ce soit avec des filtres fixés sur l’objectif ou en retouchant la photo en post-production.
Fréquemment, notamment l’été par temps ensoleillé et lorsque la température est élevée, les paysages sont recouverts d’une brume de teinte bleutée, parfois dense, qui recouvre les plaines et vallées. Cette effet de voile bleuté est le résultat notamment de reflets sur les myriades de gouttelettes d’eau en suspension dans l’atmosphère. L’utilisation d’un filtre polarisant en photographie de paysage permet de corriger ces reflets parasites, et de retirer en général une grande partie de ce voile bleu qui dégrade l’image. On peut ainsi récupérer une partie du contraste et des couleurs présents dans le paysage. Sur ce point, je précise que dans une moindre mesure, un filtre UV va aussi aider à diminuer cet effet de voile atmosphérique en montagne, bien qu’il me semble que les lentilles de la plupart des objectifs récents soient déjà traitées pour filtrer les UV.
Pourtant un filtre polarisant, malgré son intérêt évident en photographie de paysage, ne fera pas non plus des miracles. De même on n’a pas toujours non plus un filtre pour chacun des objectifs présents dans son fourre-tout, cet accessoire pouvant être coûteux pour peu qu’on en veuille un qui soit de qualité (il faut souvent compter 100€ ou plus pour un filtre polarisant circulaire correct et de grand diamètre).
J’ai justement été confronté à ce problème de voile atmosphérique pour certaines des photos prises cet été dans les Alpes. J’admets que photographier un paysage en plein milieu de journée, moment où le soleil est déjà haut dans le ciel, et où la lumière est très dure (forts contrastes entre zones ensoleillées et rares zones ombragées), n’est évidemment pas le meilleur moment. Ceci dit, quand on est en vacances ou en voyage, on n’a pas toujours le choix de l’heure de la prise de vue. Donc on sort quand même le reflex de son sac, et on se dit qu’on verra bien après ce qu’on pourra faire de ces clichés…
Ces paysages de montagne justement étaient magnifiques, mais les images capturées étaient dégradées par cette teinte bleue omniprésente. Même une tentative de corriger la balance des blancs dans DxO ou Photoshop s’est soldée par un échec. Cependant, même dans cette situation, tout n’est pas perdu : si la couleur n’apporte rien d’autre à l’image qu’une « information » parasite, autant tout simplement supprimer le superflu… et passer par le noir et blanc.
Un paysage en noir et blanc : le pic et le glacier de Bionnassay sur le massif du Mont-Blanc
Dans cet exemple ci-dessus, représentant le pic et le glacier de Bionnassay dans le massif du Mont-Blanc, la photographie a été prise depuis le parking d’une aire de repos qui borde l’autoroute A40, à peu près au niveau de Sallanches. Il y a depuis ce parking une très belle vue sur massif du Mont-Blanc, mais ce point de vue étant situé au fond de la vallée, inévitablement un désagréable voile atmosphérique bleuté était omniprésent, l’effet étant même accentué pour les photos prises au télé-objectif (et ce d’autant plus… parce-que je n’ai pas de filtre polarisant pour mon 70-300).
Sans traitement particulier lors du développement raw (ni correction de la balance des blancs), voici le rendu original de cette photo :
Et même en corrigeant la balance des blancs, s’il est possible de rendre un aspect à peu près correct à la montagne et aux glaciers, la colline boisée située au premier plan restera très terne.
Je ne pratique pas souvent le noir et blanc, et ne suis pas non plus un adepte des longues retouches en postprod dans Photoshop ou Gimp. Aussi dans le cas de cette photo (et des autres de cette série de photos alpines présentant le même défaut), la couleur a été retirée directement lors du développement du fichier raw avec le logiciel DxO Optics pro, en simulant depuis le plugin DxO Film Pack un rendu argentique noir et blanc (ici celui d’une pellicule Fuji Neopan Acros 100). Le résultat est quand même bien plus intéressant, et au lieu d’une version bleutée et fade de ce pic de Bionnassay, le noir et blanc permet d’obtenir un rendu bien plus agréable de ce paysage.
Paysage urbain par excellence : les tours du quartier d’affaires de la Défense, situées à l’ouest de Paris, photographiées depuis un des meilleurs points de vue de la capitale, la Tour Eiffel (photo prise ici depuis le premier étage). Une photo certes très classique, ce même paysage, avec le palais de Chaillot au premier plan étant publié par dizaines de milliers d’exemplaires sur le net et les réseaux sociaux par les très nombreux touristes qui fréquentent chaque année cette bonne vieille Tour Eiffel. Ce paysage urbain reste malgré tout bien agréable à (re)voir et à (re)photographier, et peut en outre faire office de très bon fond d’écran. 😉
La Défense, vue depuis le 1er étage de la Tour Eiffel (Paris)
Ce jour là j’avais également de très bonnes conditions météo pour la prise de vue. Certes le ciel était couvert (ce qui n’est aucunement gênant, car je trouve plus intéressant de photographier un paysage urbain avec un ciel raisonnablement nuageux plutôt que d’un bleu trop uniforme), mais l’absence de brume (certains diront de pollution…) par cette journée bien ventée permettait au final de vraiment bien profiter du panorama et de prendre des photos bien contrastées.
Un panorama alpin sur les Grands Montets, photographié depuis la réserve des Aiguilles Rouges, au-dessus de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc. En arrière plan sur la gauche, le glacier du Tour et le glacier d’Argentières.
Point de vue panoramique sur les Grands Montets (Alpes)
Encore une photo de papillon en train de butiner une belle fleur de montagne, photographié au cours d’une petite rando cet été dans les Alpes de Hautes de Savoie.
Nous sommes toujours dans la combe de Narreyroux, près de la station de Puy St Vincent dans les Hautes-Alpes et le pays des Ecrins. Voici une photo d’une des autres cascades situées au fond de cette vallée. Cette cascade a un débit nettement plus faible que la cascade principale de la vallée. Celle-ci s’écoule en minces filets d’eau, rebondissant de strate en strate le long de la falaise, pour finir par alimenter elle-aussi le ruisseau de Narreyroux situé en contrebas.
Et pour préciser le contexte de cette prise de vue, faite au téléobjectif : mon trépied était installé sur un gros rocher, situé au beau milieu d’une prairie recouverte à perte de vue d’une impressionnante variété de fleurs de montagne. Un lieu vraiment superbe !
Ruisseau s’écoulant en cascade le long de la falaise