Les compteurs de la galerie d’images ont tous été remis à zéro ce matin, ceci afin de réinitialiser le classement des photographies.
Photos publiées en Octobre
Voici un petit récapitulatif des photos publiées sur la galerie ce mois d’Octobre :
Couleurs d’Automne à Paris :
Effets de lumière sur les bords de Seine (Paris, Nuit Blanche 2007)
Etretat, écrin du littoral normand :
Nouvelle apparence pour la galerie photo…
Cela faisait longtemps que à§a me travaillait, c’est maintenant chose faite : une galerie photo à l’aspect un peu plus aéré. Il est vrai que le template que j’utilise avec Coppermine Album me faisait un peu trop penser à l’apparence d’un forum (ce qu’est d’ailleurs à l’origine ce cms : un forum d’images…). Après plusieurs essais de modifs des CSS, je commence enfin à arriver à obtenir une apparence qui me convienne, et à mettre un peu plus en valeur les images. Rien de bien complexe en soi, mais il fallait trouver le temps de le faire… 🙂
Les falaises d’Etretat
Si on me demandait quel est le paysage naturel en France qui m’a le plus marqué, c’est bel et bien sur les falaises d’Etretat que je porterais mon choix. Sur les 120 km de la côte d’Albà¢tre, les falaises situées au nord et au sud de la station balnéaire d’Etretat sont les plus spectaculaires et les plus célèbres. Il s’agit probablement aussi d’un des paysages du littoral franà§ais les plus photographiés. Déjà , des peintres tels que Claude Monet avaient immortalisés sur la toile ces superbes paysages. De nos jours, il suffit de s’y rendre à la belle saison, et à fortiori un samedi ou dimanche après midi pour y croiser aussi bien promeneurs, randonneurs, et photographes du dimanche ou amateurs experts équipés de matériels en tous genre, mitraillant en argentique aussi bien qu’en numérique ces merveilles de la nature. Et c’est vrai qu’elles sont belles ces falaises. Personnellement, je les ai découvertes pour la première fois en 98. Et bien entendu, j’en avais fait quelques photos avec mon ancien aps Canon Ixus Zoom. J’ai bien du aller m’y balader 5 ou 6 fois cette année là , la seule o๠j’ai vécu en Seine Maritime, et j’en garde d’excellents souvenirs. Qu’il était agréable de faire une sieste ou un pique nique en haut des falaises, ou de marcher quelques kilomètres sur les sentiers du littoral normand. Des photos prises à Etretat j’avais fait mon tout premier site Internet, site qui n’existe plus, et dont les archives ainsi que les négatifs des photos doivent se perdre au fin fond d’un carton dans ma cave…
A l’époque, bien que je connaissais déjà ces paysages, vus aussi bien dans les émissions télé que sur des livres ou magazines, j’avais été vraiment impressionné par la beauté du site. Impressionné aussi par la verticalité de ces falaises, hautes par endroit de 120 mètres. Quand on est sujet au vertige, cela ne laisse pas indifférent 😉 . De toute faà§on, même sans avoir le vertige, mieux vaut ne pas trop approcher du bord, le sol y étant souvent friable et instable… Car ces falaises ne sont pas figées, et reculent en permanence, en raison des assauts de la mer à marrée haute ainsi que de la dissolution du calcaire par le ruissèlement des eaux de pluie.
Balade sur les falaises d’Etretat
C’est une fois arrivé sur la digue, juste avant la plage de galets, que l’on découvre sur sa gauche la Porte d’Aval et sur sa droite la Porte d’Amont. Prenons l’escalier aménagé sur la gauche, derrière le bunker allemand, pour monter en haut de la falaise d’Aval. De là vous pourrez admirer une vue imprenable sur Etretat, découvrir l’aiguille creuse située à proximité de la Porte d’Aval, et contempler également la falaise de la Manneporte, dont l’arche est encore bien plus imposante que celle d’Aval.
Continuons sur le sentier plus au sud (en fait sud-ouest), en longeant le terrain de golf. Depuis le sommet de la Manneporte on a un très beau panorama avec d’un côté la porte et l’aiguille d’Aval, et de l’autre la pointe de la Courtine. Cette dernière a également été “percée†par l’assaut des vagues, mais de faà§on plus discrète, ne laissant qu’un passage haut de quelques mètres.
Depuis la pointe de la courtine, on peut observer la Manneporte, et à travers son arche on arrive à apercevoir l’aiguille ou l’arche d’aval. De l’autre coté se dessinent les falaises et la plage d’Antifer. Pour rejoindre cette plage de sable et galets, nous passons par la valleuse d’Antifer. Cette « petite vallée » creusée par l’érosion reste un site naturel protégé, qui est une des rares surfaces du littoral normand exempte de toute construction (mis à part la petite route donnant accès à la plage). Ainsi ce sont près de 95 hectares préservés o๠flore et faune sont très variées.
Plus au sud, c’est le Cap d’Antifer avec son phare, et son terminal pétrolier.
Revenons vers Etretat, direction Porte d’Amont. Celle-ci semble au premier abord moins intéressante que la Manneporte et la Porte d’Aval. Il est vrai que les dimensions de l’arche sont bien plus modestes. Cependant, en arrivant sur ses hauteurs, on constate la présence d’un escalier qui permet de descendre au pied de la falaise. Du bas de cet escalier, si on regarde direction nord est, on a un très bel alignement sur le Roc Vaudieu et l’Aiguille de Belval. Et, après être remonté, c’est plus en amont en parcourant le sentier littoral le long de la falaise que l’on peut admirer le superbe profil de cette porte d’Amont. A noter également qu’en haut de cette falaise d’Amont se trouve un musée, ainsi qu’un monument dédié à l’Oiseau Blanc et aux aviateurs Franà§ois Coli et Charles Nungesser.
En continuant sur le sentier, on finit par arriver à la hauteur de l’Aiguille de Belval. Cette aiguille rocheuse est de forme quasi rectangulaire et droite comme un i. La base est un peu plus étroite, errodée progressivement par les vagues. Le long de ce sentier on constate de nombreuses traces de glissements de terrain, preuve du recul inévitable de ce littoral. Pour ma part j’ai terminé ma petite balade au niveau de la Valleuse du Curé, un ancien passage (maintenant condamné suite à un effondrement) o๠un escalier de 283 marches creusées dans la falaise permettait l’accès à la plage. Selon la légende, le curé de la paroisse, l’abbé Desson-de-Saint-Aignan, l’avait faite construire en 1883 pour faire pénitence…
De retour sur Etretat, j’ai pu depuis la plage admirer le soleil couchant passant à proximité de l’arche d’Aval.
En savoir plus :
- Site de l’office du tourisme d’Etretat
- Etretat vu par satellite sur Google Maps (de la Valleuse d’Antifer à la pointe de Belval)
Et quelques conseils de base et de bon sens :
- évitez de vous approcher du bord des falaises, le sol étant instable et la roche très friable malgré des apparences trompeuses de solidité, idem pour la circulation au pied des falaises (éboulements)
- si vous voulez aller sur les plages, par exemple celle située entre la Manneporte et la Porte d’Aval (accessible pour les plus sportifs par un tunnel creusé sous la Porte d’Aval), pensez à consulter les horaires des marées et à vous réserver un laps de temps suffisant pour le retour.
Presqu’à®le de Quiberon : la côte sauvage
La presqu’à®le de Quiberon, dans le Morbihan, est séparée du continent par un isthme relativement étroit, laissant dans sa partie la moins large juste la place nécessaire pour la voie ferrée, la route (D768), et un bout de plage. En pleine saison, cette route est très empruntée par les estivants qui veulent se rendre à Quiberon et/ou y emprunter le ferry pour Belle-àŽle en mer. Il apparait clairement que c’est un lieu assez touristique dont la fréquentation contraste avec la relative tranquillité du Finistère o๠j’avais séjourné quelques jours auparavant.
Le littoral de la presqu’à®le de Quiberon est varié : à l’ouest, c’est la Côte Sauvage, qui fait face au Golfe de Gascogne et à l’océan dont les colères ont visiblement sculpté ce littoral très accidenté. A l’opposée, la côte est de la presqu’à®le offre un paysage bien plus adoucit, avec de belles plages de sable blanc et une baie de Quiberon bien calme, car protégée de la houle et des vents dominants.
C’est juste après l’isthme, au niveau de Kerhostin, que nous quittons la D768 et ses bouchons pour rejoindre la route côtière et longer la côte sauvage. Ce paysage est très spectaculaire, et laisse deviner la violence des éléments qui, déchaà®nés, on pu découper ainsi ces falaises. D’ailleurs, durant notre séjour, j’ai été impressionné par le ballet bien trop régulier des hélicoptères de secours et des véhicules de pompiers qui allaient repêcher les promeneurs imprudents ou baigneurs inconscients. Pourtant, les bouées de secours et les nombreux avertissement qui jalonnent certaines parties de la côte sont sans équivoque, cette côte est dangereuse même par mer calme.
Le dernier jour avant mon départ, il y avait même eu une mer très agitée, en raison de forts coups de vents sur la côte bretonne. Plutôt inhabituels en ce mois d’aoà»t, ces coups de vents sont plus fréquemment rencontrés en automne et en hiver. Pas de chance ce jour là , l’objectif de mon D50 avait rendu l’à¢me, et n’ayant pas pris mon bridge, j’ai dà» me contenter de mon téléphone pour immortaliser ce spectacle impressionnant d’une houle de plusieurs mètres qui allait s’abattre sur rochers et falaises… C’était superbe à voir, on se sentait tout petits face à une telle énergie déployée par dame nature, et ces embruns marins portés par le vent au-dessus des falaises étaient bien vivifiants…
A voir :
Cap Sizun : Balade en famille sur la Pointe du Raz et la Pointe du Van
Partis de Quimper, nous prenons la D784, et passons par Audierne, sur une petite route très agréable. Il y a un peu de circulation, mais sans trop, ce n’est quand même pas la côte d’Azur, et c’est bien mieux comme à§a… Nous arrivons en milieu de matinée sur le parking sur lequel échoue la départementale. Depuis le parking, duquel on ne voie même pas la mer, c’est passage obligé par les boutiques souvenirs et restaurants, pour enfin atteindre le sentier balisé qui longe la côte. Le temps sur la pointe du raz est des plus agréables : un beau soleil aoutien, et peu de vent. Certes, l’absence de vent, la mer plate ne donneront pas de photos exceptionnelles, mais au moins on peux faire une balade tranquille en famille.
Il n’est pas possible sur la pointe de circuler en dehors des sentiers balisés, afin de protéger la lande qui, depuis ces mesures de protection, commence à se reconstituer progressivement, n’étant plus piétinée par l’homo touristicus . La bruyère est en fleur, et donne à ces paysages de belles couleurs vertes et mauves, avec le bleu de l’Océan en arrière plan. Arrivés près de la pointe du Raz, tous les touristes, moi inclus, en profitent pour prendre quelques photos. Au loin, on voit le phare de la Vieille, l’à®le de Sein dans le même alignement, et voguant au large quelques voiliers, chalutiers, ou bateaux de touristes… A quelques mètres de moi, un goéland, imperturbable, prend la pose sur un rocher en bord de falaise et, peu farouche, se laisse approcher à une distance raisonnable par les curieux.
Après une petite pause, et ayant bien profité du panorama qui s’offrait à nous, nous rentrons par le sentier qui longe le chemin de service derrière le sémaphore, plus direct que le sentier côtier. Puis après être passé par l’étape galette bretonne et bol de cidre, nous prenons direction Pointe du Van au nord par la D607, qui longe la baie des trépassés, sur laquelle se trouve une petite plage, la pointe du Van se situant de l’autre côté de la baie. Nous avions bien la possibilité d’emprunter un sentier partant de la Pointe du Raz pour rejoindre la Pointe du Van, mais celui-ci n’est pas praticable pour ceux qui sont accompagnées d’enfants en bas à¢ge avec poussettes…
Il y a beaucoup moins d’affluence que sur la pointe du Raz, et le paysage de la Pointe du Van, beaucoup plus fleuri, avec une côte et des falaises plus découpées, me semble bien plus beau et sauvage : de la lande fleurie, des teintes variant du rose clair au mauve le tout sur fond de mer d’Iroise, à perte de vue. Superbe ! 😀 De quoi prendre encore de belles images, malgré une lumière toujours assez dure en milieu d’après midi.
Ne reste maintenant plus qu’à rentrer sur Quimper, sans oublier bien entendu de passer par quelque échoppe pour emporter galettes bretonnes et autres produits du terroir. Mmmm !
A voir :
Balade matinale sur la Pointe de la Torche (Finistère)
Levé à 6h ce matin d’aoà»t, je pars découvrir la pointe de la torche située sur la pointe de la Bretagne, juste à côté de St Guénolé. J’arrive sur place une demi heure avant le lever du soleil, ce qui me permet de profiter d’une fraicheur matinale très agréable, et des premières lueurs matinales, qui colorent de faà§on sublime rochers, plage et dunes. Le temps d’installer mon trépied au bord de la plage, je commence par quelques poses longues, qui donnent aux vagues et à l’écume entre les rochers cet aspect mi-brumeux mi-féérique, puis dès que la luminosité le permet des poses plus courtes, qui donnent des images tout aussi belles, sous un ciel matinal encore teinté de rose.
Le soleil commence à pointer le bout de ses rayons au-dessus de l’horizon, le paysage déjà se colore d’une lumière chaude jaune orangée, et c’est à ce moment que je décide de photographier un promeneur matinal lui aussi, bien aligné sur la plage avec l’astre du jour.
Je continue la balade sur la pointe de la torche et découvre ces petits monticules de pierre (cairns) qui recouvrent par centaines le sable et les rochers de cette pointe de la torche, et dont l’équilibre défie tant la pesanteur que l’Océan… jusqu’à la prochaine tempête ? Ces cairns donnent à ce lieu un ambiance mystique et me font penser à de nombreuses légendes celtes… Je grimpe en haut d’un bunker allemand, qui reste là quasi intact comme un rappel d’une triste période de notre histoire que nous ne devons surtout pas oublier. Du haut de ce bloc de béton armé je contemple un paysage superbe et les vagues qui, éclairées au ras de leur cime par les premiers rayons de soleil, finissent leur course sur la plage et déjà les premiers surfeurs qui commencent à parcourir leur cime.
A voir : Pointe de la Torche sur Google Maps