Un nouvel album a été créé dans la catégorie photos de montagne, et regroupe des photos prises en juillet dernier dans le magnifique parc national du Mercantour, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Parmi toutes ces photos, voici mes préférées (cliquez sur l’image pour afficher la version haute résolution dans un nouvel onglet) :
S’il vous arrive de vous rendre à Schwangau, en Bavière, pour y visiter les magnifiques chà¢teaux de Hohenschwangau et de Neuschwanstein, ne manquez pas la balade le long du lac Alpsee.
Le sentier qui contourne le lac Alpsee est accessible depuis la route qui mène au chà¢teau de Hohenschwangau. Cette balade sera une bonne faà§on de s’aérer et de s’éloigner (un peu) de la foule qui arpente cette région hautement touristique de la Bavière allemande, le tout sous un chemin bien ombragé. Soyez attentifs, vous y verrez peut être quelques cygnes…
Toutes les photos prises dans cette région sont disponibles dans cet album : Bavière allemande.
Pour afficher la version HD (fond d’écran) de cette photographie, cliquez sur l’image ci-dessous.
Cette photo panoramique, issue d’un assemblage de 32 prises de vues cadrées verticalement, avait été initialement réalisée avec le logiciel gratuit Autostich. Cet outil était bien considéré comme une référence à ses débuts (et il sert encore de moteur graphique à de très bons logiciels commerciaux de création de panoramas, tels qu’Autopano Pro…), mais cette version gratuite, entièrement automatique, ne permet pas les retouches manuelles, d’o๠la présence de quelques défauts qui apparaissaient sur certains panoramas. C’était le cas de cette photo, oà¹, pour quelques détails situés au bas de l’image, l’assemblage était imparfait (des artefacts apparaissaient au niveau des brins d’herbe et des ombres des branches d’arbres).
Ce sont les difficultés rencontrées avec Autostich pour assembler certains des panoramas réalisés récemment aux USA, qui m’on incité à rechercher un autre outil, qui puisse combiner simplicité d’utilisation et performance. Après avoir testé de nombreux outils de création de panoramas, gratuits comme payants, je suis tombé par hasard sur un excellent outil gratuit, dont les algorithmes étaient capables de réaliser des images composées très propres, quasiment sans artefact, par rapport à ce que j’obtenais avec le bon vieux Autostich : Microsoft Research Image Composite Editor (Microsoft ICE pour les intimes).  Microsoft ICE m’ayant donné d’excellents résultats, je me suis dit que je pouvais tenter de l’utiliser pour refaire cette photo de la cascade du Rouget. J’ouvre l’application, puis le répertoire o๠sont archivés depuis 2009 les 32 fichiers jpeg à assembler, les glisse sur l’application. Microsoft ICE sélectionne tout seul comme un grand la projection la plus adaptée (sphère horizontale dans le cas présent), et lance l’assemblage. Quelques petits ajustements à faire sur l’orientation de la projection, et il ne reste plus qu’à recadrer le panorama, pour enfin exporter le résultat final. Un passage rapide dans l’éditeur d’ACD See Pro pour remonter légèrement la saturation des couleurs, et voilà la nouvelle version de ce panorama, obtenue en moins de 5 mn (image réduite ici à 7000 pixels de large) :
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Cet outil est d’une grande simplicité d’utilisation, et son exécution est très rapide. Microsoft ICE, qui existe en version 64 bits, est optimisé pour les processeurs multi-coeurs. Ainsi les 32 photos de cette cascade ont été assemblées en quelques dizaines de secondes sur mon PC, alors qu’avec la version gratuite d’Autostich un même panorama nécessite parfois 10 à 15 bonnes minutes de calcul, si ce n’est plus…
La qualité et la simplicité de l’assemblage réalisé avec Microsoft ICE m’ont vraiment bluffé ! Pour télécharger et tester ce logiciel gratuit, vous pouvez vous rendre sur la page officielle (en anglais) de Microsoft Research Image Composite Editor.Â
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Microsoft ICE est tellement simple à utiliser, que je ne peux que le conseiller à ceux qui souhaitent débuter dans la photographie panoramique.
Conseils sur les prises de vues pour réaliser un panorama :
Commencez toujours vos prises de vue en partant d’un bord de la scène photographiée vers l’autre (de la gauche vers la droite par exemple), en veillant attentivement à ce que chaque photo recouvre suffisamment (un bon tiers) la photographie précédente.
N’ayez pas peur de prendre trop de photos, vous ferez le tri si nécessaire plus tard lors de la préparation de l’assemblage.
Gardez à l’esprit qu’après l’assemblage de vos photos, vous devrez recadrer l’image finale pour lui donner une apparence rectangulaire. Pensez à photographier une zone plus large que le paysage que vous souhaitez inclure dans le panorama.
Lorsque vous réalisez les prises de vues panoramiques à main levée et non avec un trépied, veillez aussi à ce que ce soit l’appareil photo qui pivote sur son axe, et non votre corps, car les objets les plus proches pourraient être décalés lors de l’assemblage, et la qualité du panorama s’en ressentirait.
Photo prise au télé-objectif du glacier du Tour, depuis la réserve naturelle des Aiguilles Rouges, située en face, de l’autre côté de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc (Alpes).
Paysage spectaculaire d’une belle route de montagne,  photographié depuis le versant nord de la sortie du tunnel routier du Galibier, à 2556 m d’altitude.
Cette très belle route d’altitude, étroite et aux virages et lacets incessants, monte jusqu’au col du Galibier situé à 2642 m d’altitude. Elle met à rude épreuve aussi bien les mollets des cyclistes qui osent s’y frotter, les mécaniques des véhicules qui tentent la grimpette… que la résistance des passagers de ces mêmes véhicules face à de nombreux virages et lacets  😉
Après être monté depuis le col du Lautaret, j’ai d’abord traversé le tunnel routier avant de prendre cette photo.  Très rapidement lors de la montée la végétation se rarifiait dans ce magnifique paysage de montagne. Les collines ondulées n’étaient recouvertes que par une belle prairie d’un vert éclatant, et il y avait ponctuellement quelques névés, de plus en plus fréquents proportionnellement avec l’altitude qui augmentait. Le temps était très changeant par cette journée d’été plutôt ventée, avec de nombreux nuages et plaques de brouillard, et de temps en temps de brèves éclaircies.
Ce tunnel routier de 370 mètres de long, percé en 1891, avait été fermé en 1976 (remplacé par une route jusqu’au sommet), puis rouvert après avoir été remis en état en 2002. Très étroit, il n’a qu’une seule voie de circulation, et sa circulation est alternée par des feux tricolores.
De l’autre côté du tunnel, petite pause sur le parking de gravier situé le long de la route, histoire de profiter du superbe panorama (photo ci-dessus). La lumière ambiante par ce temps nuageux entrecoupé de petites éclaircies donnaient une ambiance particulière à ce paysage, presque une impression de route du bout du monde….
Des marmottes dans les à‰crins. Pré de Madame Carlé, dans le Parc National des à‰crins : de retour d’une courte randonnée jusqu’au niveau du glacier noir, situé au pied de l’imposante barre des Ecrins, nous faisons une petite pause dans une grande prairie située juste à côté du parking, avant de découvrir plusieurs couples de marmottes qui gambadaient dans l’herbe ou sur les rochers.
Des marmottes sur le sentier de randonnée lui même , nous n’en avions vu aucune. Le sentier étant très fréquenté en cette période estivale par les randonneurs qui se rendent jusqu’au glacier noir, ou jusqu’au glacier blanc et aux refuges situés bien plus en altitude. Il n’était pas étonnant que les marmottes soient restées cachées bien au fond de leur terrier. à€ cela ajoutons que la population de marmottes aurait été décimée ces dernières années par une épidémie, aux dires de randonneurs habitués du coin, rencontrés sur le sentier. Petite déception, notamment pour les enfants qui m’accompagnaient, mais il fallait se faire une raison, tant pis pour les marmottes, les paysages naturels qu’offre cette vallée du Parc National des à‰crins étant déjà par eux mêmes exceptionnels.
Donc de retour dans la vallée, après une petite pause non loin du parking, je décide d’aller me balader hors des sentiers battus, le long des éboulis et névés accumulés au pied des falaises. Et là , je tombe nez à nez avec plusieurs couples de marmottes qui gambadent dans l’herbe. Peu farouches, elles se laissent approcher et photographier, prennent presque la pose, pour retourner ensuite dans leurs terriers cachés sous les rochers. Et voilà comment a été prise cette série de quelques photos bien sympathiques de petites marmottes dans les à‰crins.
Voici une très belle fleur de montagne que l’on peut rencontrer dans les bois ou les prairies en altitude : le Lis martagon. Cette fleur qui a une forme si particulière, est protégée dans plusieurs pays d’Europe, et sa cueillette est interdite, notamment dans la plupart des parcs nationaux ou dans les réserves naturelles o๠le Lis martagon peut être rencontrée. La fleur photographiée ci-dessous a été prise cet été sur les hauteurs des Ecrins, dans les Hautes-Alpes.