Qui en se promenant tantôt dans une forêt, tantôt le long d’une rivière ou d’un lac, n’a jamais trouvé sur son chemin vélos désossés, véhicules calcinés, pneus ou déchets industriels divers et variés ? Ce phénomène n’est même plus propre à une région particulière, on le trouve quasiment partout, et je finis par croire que si par endroit on en trouve un peu moins, c’est seulement grà¢ce aux services municipaux ou aux associations locales qui sont un peu plus efficaces qu’ailleurs pour en nettoyer les traces. Je pourrais presque finir par m’y habituer si je n’étais pas à chaque fois écÅ“uré par ces exemples d’incivisme et d’irresponsabilité. 🙁
On parle de souvent de déchèterie ou de déchets sauvages, mais le terme de sauvage, dans le sens d’incivilisé, convient aussi très bien pour définir les derniers propriétaires ou utilisateurs de ces objets !
Florilège :
Un caddie au fond du lac inférieur du Bois de Boulogne (Paris, France)
Un vélib ayant terminé sa dernière course au fond du lac inférieur du Bois de Boulogne (Paris).
Une carcasse de voiture, mi-rouillée mi-calcinée, qui gà®t probablement depuis quelques années dans la forêt de Rambouillet…
Un VTT abandonné au bord de la Meuse dans les Ardennes…
Une image bien trop classique au bord d’un cours d’eau : une bouteille en plastique (ici photographiée cet hiver au bord de la Meuse dans Ardennes).
Dans le même registre, une canette rouillée abandonnée sur une plage de l’Hérault.
Déchets informatiques et tubes cathodiques qui vont polluer le sol environnant avec leurs métaux lourds, plastique PVC et autres retardateurs de flamme, des produits tous aussi toxiques que cancérigènes (plomb, mercure, baryum, béryllium, cadmium…), le tout assaisonné de quelques vieux pare-brises et de gravats divers en lisière d’une forêt en Seine et Marne. Et comme souvent, ces décharges sauvages se situent à proximité de cultures (ici c’était un champs de blé situé à quelques dizaines de mètres). Bon appétit !