Sur les corniches surplombant les Gorges de la Jonte (Lozère)…
Photo du jour : Vase de Sèvres
Conséquence de millénaires d’érosion dans la roche calcaire du plateau du Méjean, cette impressionnante sculpture naturelle domine avec fierté la vertigineuse vallée de la Jonte (Lozère).
Vase de Sèvres
Photo du jour : le canyon de la Jonte
Encaissée au fond de la vallée entre d’abruptes falaises, les eaux fraà®ches de la Jonte poursuivent leur chemin avant de se jeter dans le Tarn. Quand je revoie des photos des Gorges de la Jonte, je ne peux m’empêcher de penser à l’époque oà¹, pour me rendre à mon collège, je parcourais en bus plusieurs fois par semaine la route étroite, sinueuse et par endroits vertigineuse qui longe cette vallée. Je pouvais ainsi voir les Gorges de la Jonte évoluer au fil des saisons, sans jamais me lasser de ces paysages grandioses. Depuis la route a été en grande partie élargie, et les véhicules peuvent beaucoup plus facilement s’y croiser. Mais la vallée, elle, reste inchangée, toujours aussi impressionnante…
La rivière de la Jonte, encaissée au fond de la vallée éponyme
Grands Canyons dans les Cévennes
Bien que plus modestes par leur taille, les Gorges de la Jonte en plein coeur des Cévennes (Lozère) ont par moment l’allure d’un Grand Canyon verdoyant, creusé patiemment au fil des millénaires par la Jonte dans la roche calcaire. Une rivière de montagne difficilement accessible, protégée par d’imposantes falaises abruptes, qui terminera sa course dans le Tarn au niveau des villages du Rozier et de Peyreleau. C’est au même endroit que prend fin un autre canyon verdoyant, les Gorges du Tarn : vallée bien moins encaissée que les Gorges de la Jonte, mais également plus longue et sinueuse, que de nombreux touristes vont parcourir à la belle saison sur une route au tracé tout aussi torturé, juste avant de profiter d’une promenades en barque ou canoà« au départ de Ste Enimie ou de La Malène.
A elles-deux, les Gorges du Tarn et de la Jonte cernent le plateau calcaire du Causse Méjean, le séparant notamment du Causse Noir au sud, et du Causse du Sauveterre au nord.
Les Gorges de la Jonte, une vallée aussi encaissée que verdoyante.
Photo du jour : au pied des corniches de la Jonte
Photo prise depuis la route des Gorges de la Jonte, au pied des corniches du même nom. On distingue nettement sur la photo le Vase de Sèvre (sur la gauche) qui fait face au Vase de Chine (au centre) surplombant tous les deux du haut de leur piédestal ce magnifique canyon verdoyant.
Au pied des falaises de la Jonte
Photos du jour : Le vase de Chine et le vase de Sèvres
Indissociable de son voisin de le Vase de Sèvres -au pied duquel a été pris cette photo- le vase de Chine vu sous certains angles me fait plutôt penser à un Moai géant de l’à®le de Pà¢ques.
Le vase de Chine, Corniches de la Jonte
En général, c’est plutôt sous un autre angle que les cartes postales montrent le vase de Chine et le vase de Sèvres :
De gauche à droite : le vase de Chine et le vase de Sèvres. En contrebas le canyon au fond duquel coule la petite rivière de la Jonte.
Photo du jour : le Vase de Sèvres sur les corniches de la Jonte
Accessible par les sentiers des corniches de la Jonte, avec par endroit des passages étroits et vertigineux (dont les biens nommés Balcons du Vertige !), le Vase de Sèvres et son voisin le Vase de Chine sont deux impressionnants monolithes sculptés par l’érosion dans la roche calcaire du plateau du Méjean, et dominant du haut de leur falaise la vallée encaissée de la Jonte, non loin des villages de Peyreleau et du Rozier, situés en contrebas, au confluent du Tarn et de la Jonte. De ces hauteurs, vous aurez probablement la chance d’observer les vautours fauves qui ont été réintroduits récemment dans la région (à voir à proximité le site du Belvédère des Vautours), ou de profiter d’une vue imprenable sur les Gorges de la Jonte. Pensez quand même à regarder o๠vous mettez les pieds, les à pics sont nombreux par ici et par endroits sont masqués par la végétation, aussi la prudence reste de mise…
Le Vase de Sèvres, Gorges de la Jonte