Paysage d’hiver photographié dans une campagne lozérienne recouverte de givre. Il faisait -11 °C en milieu de journée, brrrr !
Le givre recouvre de son drap blanc la campagne lozérienne…
Paysage d’hiver photographié dans une campagne lozérienne recouverte de givre. Il faisait -11 °C en milieu de journée, brrrr !
Le givre recouvre de son drap blanc la campagne lozérienne…
Ces vastes paysages caussenards, typiques par leur apparence sauvage et désertique, n’en sont pas moins marqués par des traces parfois très anciennes de présence humaine (menhirs, dolmens). On y trouvera notamment de nombreuses mais petites surfaces cultivées, conquêtes de l’homme sur un sol calcaire plutôt ingrat, et épousant les lignes ondulées de ces collines modelées par l’érosion. Une région au climat parfois rude, que l’homme a su au fil des siècles gérer de façon rationelle et responsable.
Paysage caussenard
Photo prise en fin d’après midi sur le bord d’une route au beau milieu des grandes plaines couleur or du Causse Méjean (Lozère).
Causse Méjean
Photo d’un paysage d’automne prise hier après-midi dans le Gévaudan (Lozère).
Forêt en automne (Lozère)
Il n’y a heureusement pas que des routes goudronnées sur les Grands Causses: ce chemin ne vous mènera probablement pas jusqu’à Rome, mais vous invitera plus simplement à chausser vos chaussures de randonnée pour une bonne balade dans les grandes plaines du Causse Méjean.
Le Causse Méjean, au coeur du Parc National des Cévennes (Lozère)
Dernier vestige témoignant de la présence des moines bénédictins au XII ° siècle à Ayres, à proximité du village de Meyrueis, ce pont -presque millénaire- reliait alors le Causse Méjean à l’ancien prieuré de St Martin des Ayres (prieuré qui disparut lors des guerres de religion). Comme beaucoup de ponts à l’époque, il fallait pour le traverser acquitter d’une taxe de péage, d’un montant de six liards, d’où le nom qui lui est resté. Ce qui est admirable, outre la beauté de ce vieux pont de pierre, c’est sa qualité de conception (et probablement aussi un entretien régulier) qui lui a permis de traverser les siècles et résister aux crues de la Jonte…
Le pont des six liards, Ayres (Meyrueis / Lozère)