Algues et récifs photographiés entre les plages du Fogéo et de Kervert sur la presqu’à®le de Rhuys (Morbihan, Bretagne).
Paysage maritime de Bretagne
Algues et récifs photographiés entre les plages du Fogéo et de Kervert sur la presqu’à®le de Rhuys (Morbihan, Bretagne).
Paysage maritime de Bretagne
Le jour vient de se lever sur la côte sauvage de la presqu’à®le de Quiberon. Nettoyée par la marée des traces de pas laissées par les touristes et promeneurs de la veille, cette plage déserte me donne l’impression d’être seul au monde, avec pour seuls compagnons bruits de vagues et cris de goélands, tandis que j’observe au large quelques nuages laissant s’échapper de minces filets de pluie… Vivement mes prochaines vacances que je puisse retourner profiter de cet air vivifiant et des embruns marins de la belle Bretagne !
Une plage de Bretagne…
L’érosion laissée par les assauts incessants et parfois violents de l’océan sur la côte bretonne nous laisse ces paysages impressionnants… Photo prise sur la Côte Sauvage de la presqu’à®le de Quiberon.
Falaises découpées par les assauts incessants des vagues sur la Côte Sauvage (Presqu’à®le de Quiberon, Morbihan)
Une arche naturelle creusée par les assauts incessants de l’Atlantique sur la presqu’à®le de Quiberon (Morbihan).
Côte Sauvage, presqu’à®le de Quiberon
La marée basse laisse apparaà®tre des rochers recouverts de mousse et d’algues, nous offrant cette superbe image d’une crique inaccessible sur la presqu’à®le de Quiberon, dans le Morbihan.
Côte Sauvage, Prequ’à®le de Quiberon
Certains l’auront noté, l’eau est souvent présente dans mes photographies : paysage côtiers, paysages lacustres, fleuves ou rivières, voire simple mare aux canards. Avec ses reflets, transparences, jeux de lumières, et couleurs variées, l’eau que ce soit en milieu naturel ou urbain est un élément esthétique et photogénique, c’est certain. Mais même si on l’oublie parfois l’eau représente un peu plus que à§a : à§a n’a rien de nouveau, mais on peut rappeler que l’eau est un support nécessaire à la vie dans son ensemble (ne constitue-elle pas jusqu’à 90% de certaines de nos cellules ?). L’eau est également un matériau nécessaire à un industrie qui en est très -trop- gourmande. Recouvrant les trois quart de la surface du globe, elle paraà®t inépuisable. Pourtant l’eau, et à fortiori l’eau potable, est une ressource répartie inégalement dans le monde et qui se raréfie dans certaines régions, avec le florilège de problèmes sanitaires que cela implique. Quand elle est moins rare, elle s’avère souvent polluée, ce qui est le cas par exemple de nos nappes phréatiques, et bien entendu de nos fleuves lesquels charriant leurs alluvions pollués vont à leur tour souiller nos vastes océans. Vastes, mais pas assez pour empêcher que métaux lourds, produits chimiques divers et variés, et mêmes multiples particules de plastiques en suspension entre deux-eaux, absorbés par planctons et poissons, chaà®ne alimentaire oblige, ne finissent par atterrir… dans notre assiette.
Un retour à l’envoyeur en quelque-sorte, qui donne un peu à réfléchir…
Qui dirait en voyant ce superbe paysage que ce fleuve, comme beaucoup d’autres, charrie nombre de polluants qui finiront tôt ou tard dans l’Atlantique. Une pollution des océans qui a un niveau tel qu’elle relègue par comparaison les marées noires et autres dégazages à de simples -mais télégéniques- épisodes anecdotiques…