C’est un après-midi de fin d’automne, je me gare sur le parking du carrefour du Chêne d’Antin, pour une petite promenade le long des routes forestières qui quadrillent la forêt de Sénart. Les grands chênes ont tous perdus leurs feuilles qui crissent encore sous les pas, tandis que les fougères en sous-bois arborent des couleurs allant de l’orange au rouge sombre. Je passe à côté de plusieurs mares et zones humides après avoir contourné un vieux chêne qui me contemple avec sagesse du haut de ses cinq siècles, et rencontre quelques promeneurs à la recherche de champignons, assez rares en cette fin de saison. Puis je finis par tomber sur des prairies humides, grands espaces qui contrastent avec le confinement des routes forestières traversées plus tôt. Le ciel est nuageux et laisse filtrer de temps à autres quelques gouttes de pluie, puis voilà enfin une courte éclaircie, c’est le moment de sortir mon reflex:
Prairie dans la forêt de Sénart